La notion de Gouvernance des Systèmes d’Information, si elle n’est pas toute récente, s’est cependant fortement popularisée ces dernières années, à mesure que la transformation des entreprises prenait elle aussi une dimension stratégique capitale.
Au cœur des processus de l’entreprise moderne, quels que soient sa taille, son secteur d’activité, ses caractéristiques intrinsèques propres, le SI n’est désormais plus uniquement scruté pour ses capacités innovantes d’un point de vue technologique. De manière croissante, ce sont d’une part l’agilité du système intégré de l’organisation et, d’autre part, la valeur que ce dernier est capable d’apporter à l’entreprise qui constituent désormais les piliers de la réflexion en amont des équipes dirigeantes.
L’agilité, un concept lui aussi très à la mode, prend tout son sens si l’on considère que l’entreprise évolue à un tel rythme aujourd’hui - fonction des turbulences des marchés, de l’émergence de nouveaux concurrents, d’évolutions réglementaires, d’enjeux de RSE ou de RGPD etc. - qu’elle doit impérativement installer son SI dans la durée. Et donc le penser, le gérer, le maintenir et le gouverner dans une perspective à long-terme.
C’est une lapalissade que de dire que l’informatique d’aujourd’hui, dans ses composants, ses usages, son écosystème, n’est plus celle d’il y a 20, 10 voire 5 ans. Ce n’est d’ailleurs pas tant que les constructeurs de matériel, les concepteurs d’infrastructures ou encore les éditeurs de progiciel ont consciemment développé leurs services et solutions en programmant leur obsolescence.
