Face à ce défi difficile, Telefónica a opté pour une stratégie transversale. Cela signifie que, pour le groupe, la numérisation n’est pas une fin en soi mais est abordée au sein de l’entreprise comme une opportunité pour l’ensemble des services, opportunité qui va permettre de mieux répondre aux clients et de se positionner plus efficacement dans un marché très concurrentiel.
Selon l’avis même des Start-Ups du secteur, le pourcentage des entreprises utilisant ces nouvelles technologiques fondées sur l’algorithme ou l’IA est encore faible. « On est dans une phase d’adoption », pointe Loïc Michel, le fondateur de 365Talents proposant une solution basée sur l’IA de gestion des compétences. « En effet, pas plus de 5% des sociétés françaises disposeraient de tels outils. Mais les progressions seraient fortes.
Selon Matthias Reuter, Siemens a déjà une longue expérience dans le domaine de la numérisation, mais ce thème a pris aujourd’hui une toute nouvelle dimension au sein du conglomérat industriel allemand, fondé en 1847 et qui emploie environ 379 000 salariés dans le monde. Les nouvelles technologies modifient en effet non seulement en profondeur les modes de production au sein des activités de base du groupe, mais conduisent aussi à l’émergence de nouveaux modèles commerciaux.
Les défis actuels imposent une révolution de la gestion du savoir et des apprentissages. C’est pour y répondre efficacement que Bosch veut se transformer en « entreprise apprenante » ou « Learning Company ». Lancé en 2015/2016, ce programme présente de très nombreux volets et s’enrichit de nouveaux épisodes chaque année, comme récemment le lancement d’une chaine « BoschTube ».